Stéfanie dans les nouvelles

Stefanie Cadou Courtier Immobilier Royal LePage Village

Une maison est rarement un fonds de pension

Marie-Eve Fournier : La Presse Chroniques 26.Novembre.2023

L’idée selon laquelle on va s’empresser à la retraite de vendre sa maison rendue trop grande et trop exigeante en entretien n’est que chimère. La vaste majorité des personnes âgées décident de vieillir chez elles le plus longtemps possible, jusqu’à ce que leurs enfants finissent par intervenir ou que leur santé les force à déménager pour obtenir des soins.

 La courtière immobilière Stéfanie Cadou est très bien placée pour le savoir. Elle s’est spécialisée dans « les aînés en transition ». Sa clientèle est composée à 98 % de personnes âgées qui vendent leur résidence, une étape de leur vie très stressante. Les psychologues comparent le déménagement au deuil et à la perte d’emploi, même chez les 35 ans…

La plupart du temps, les aînés qui mettent leur maison en vente y ont vécu presque toute leur vie adulte, pendant 40 ou 50 ans, ils y ont élevé leurs enfants, y ont accumulé des tonnes de choses et de souvenirs. Partir devient donc une épreuve aussi difficile émotivement que physiquement, m’a raconté la courtière de Royal LePage Village, à Montréal. « Malheureusement, ça fait en sorte que les gens reportent le moment de déménager. »

Stéfanie Cadou utilise le mot « malheureusement », parce qu’elle voit bien que la peur de changer de milieu de vie, aussi légitime soit-elle, finit par nuire à la santé des aînés. Les chutes sont très fréquentes dans les maisons avec des escaliers et des salles de bains plus ou moins bien adaptées à la perte des capacités physiques. L’âge moyen de ses clients frôle les 85 ans.


Les aînés étirent l’élastique le plus possible, et c’est bien normal. Dans la majorité des cas, ce sont donc leurs enfants qui entreprennent les démarches pour vendre la maison familiale et gèrent le laborieux processus d’élagage.

La Société canadienne d’hypothèques et de logement (la SCHL) s’est récemment intéressée au comportement des personnes âgées sur le marché immobilier. Ses données vont exactement dans le même sens que les observations de Stéfanie Cadou sur le terrain : une « large proportion de ménages âgés » préfère vieillir dans sa maison plutôt que de la vendre. L’attrait pour les condos et le marché locatif existe bel et bien, mais il est « très limité ».

Autrement dit, la maison payée est loin d’être l’équivalent d’un régime de retraite dont on tire des revenus dès la soixantaine. En réalité, très peu de ménages vendent leur propriété pour vivre du fruit de la vente.

Ce n’est aucunement étonnant, de mon point de vue, car il faut bien se reloger quelque part, et aucune option n’est parfaite.

Les condos viennent avec des frais mensuels, les droits de mutation (la « taxe de bienvenue »), les taxes scolaires et municipales, des cotisations spéciales pour de grands travaux dans certains cas et encore des responsabilités. Compte tenu du prix élevé des condos actuellement, rester dans sa maison payée risque d’être plus économique, à moins de déménager dans un marché moins coûteux. De leur côté, les logements représentent des risques d’éviction et de hausses de loyer. Quant aux RPA, les résidences privées pour aînés autonomes, elles sont souvent perçues comme des lieux déprimants plutôt que des bateaux de croisière, en plus d’être particulièrement coûteuses.

Même si le nombre de personnes âgées va bondir dans les prochaines années, il ne faut donc pas s’attendre à ce que cela provoque une vague de nouvelles maisons sur le marché.

Les personnes âgées finissent par déménager, mais à un âge tellement avancé que le tsunami de propriétés à vendre est loin d’être pour demain, prévient la SCHL. Bref, les jeunes ne doivent pas trop compter là-dessus pour voir un accroissement de l’offre de maisons dans les prochaines années qui pourrait provoquer une diminution des prix.

C’est d’autant plus vrai que l’espérance de vie qui s’accroît repousse sans cesse le moment où les aînés décident de vendre leur maison. La santé qui s’améliore est un autre facteur. Garder la forme plus longtemps permet d’entretenir sa maison et son terrain. Il s’avère aussi que les baby-boomers ont des avoirs financiers plus importants que la génération précédente, de sorte qu’ils ont moins besoin de vendre pour financer leur retraite.

L’aîné qui manque de fonds ou qui veut accroître ses revenus pour voyager peut contracter une hypothèque inversée ou profiter de sa marge hypothécaire. Mais ces deux méthodes pour transformer sa maison en régime de retraite ne sont pas une panacée.  
 
 Source: La Presse 26 novembre 2023
 

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TVA Nouvelles: De plus en plus de gens se tournent vers des solutions alternatives

De plus en plus de gens se tournent vers des solutions alternatives pour accéder à la propriété en ce contexte inflationniste. 

«C’est nouveau dans la mesure où, avant, c’était beaucoup plus un phénomène culturel. Maintenant, ce qu’on voit c’est que la motivation première est définitivement financière», selon Stéfanie Cadou, courtier immobilier résidentiel chez Royal LePage.

«Je trouve ça génial, parce que ça démontre que les gens font preuve de créativité et de solidarité», lance-t-elle.

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.
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Les Canadiens combinent leur pouvoir d’achat et deviennent copropriétaires d’un logement avec leur famille et leurs amis pour lutter contre l’inabordabilité.

Blogue Royal LePage

Les Canadiens combinent leur pouvoir d’achat et deviennent copropriétaires d’un logement avec leur famille et leurs amis pour lutter contre l’inabordabilité.

Les prix élevés de l’immobilier et l’augmentation des taux d’intérêt et du coût de la vie en général ont incité de nombreux Canadiens à repenser leur mode de vie et leurs besoins en matière de logement. Pour certains, cela signifie de mettre en commun des ressources financières avec d’autres membres de la famille et des amis afin d’accéder au marché de l’immobilier. En devenant copropriétaires d’un logement (avec une partie autre que leur conjoint), les acheteurs peuvent non seulement répartir les frais d’accession à la propriété entre un plus grand nombre de personnes, mais aussi accéder à des logements plus grands dans des endroits plus convoités qu’ils n’auraient peut-être pas pu s’offrir seuls.

Selon un récent sondage mené par Léger pour le compte de Royal LePage1, 6 % des propriétaires canadiens2 possèdent conjointement leur propriété avec une autre partie, autre que leur conjoint ou conjointe. De ce groupe, 89 % possèdent conjointement leur propriété avec des membres de leur famille, tandis que 7 % la possèdent avec leurs amis. Un autre 8 % possèdent conjointement une propriété avec une personne, autre qu’un ami ou un membre de leur famille.

Selon le sondage, 76 % des copropriétaires affirment que l’accessibilité financière a été un facteur de motivation majeur dans leur décision d’acquérir conjointement une propriété. Ce n’est pas surprenant que ce chiffre grimpe à 83 % dans le cas des copropriétaires âgés de 25 à 34 ans.

« Plusieurs raisons incitent les ménages à se regrouper, notamment pour s’occuper ensemble de parents âgés, pour aider à élever les enfants, pour satisfaire des préférences culturelles ou tout simplement pour être ensemble. Cependant, la décision de vivre ensemble, y compris d’acquérir conjointement une propriété, est de plus en plus souvent prise pour des raisons financières », mentionne Karen Yolevski, directrice de l’exploitation, Services immobiliers Royal LePage ltée. « Dans un contexte où le prix des propriétés et les taux d’intérêt ont augmenté rapidement et fortement et où les conditions d’obtention d’un prêt hypothécaire sont devenues beaucoup plus difficiles, les Canadiens mettent leurs ressources en commun et achètent une maison ensemble. Lorsque des acheteurs n’ont pas les moyens d’acquérir seuls une propriété, ils combinent leur pouvoir d’achat avec celui de leurs parents, de leurs enfants, de leurs frères et sœurs ou même de leurs amis. »

En ce qui concerne leur situation de copropriété, 44 % des copropriétaires3 disent vivre avec tous les autres copropriétaires qui ont acheté conjointement la maison. Un pourcentage inférieur, soit 28 %, déclarent avoir acheté conjointement une propriété avec une ou plusieurs autres personnes, sans toutefois y cohabiter. Six pour cent des répondants indiquent être copropriétaires d’une propriété avec une ou plusieurs autres personnes, et ce, sans que cette propriété soit la résidence principale d’une des parties; il s’agit plutôt dans ce cas d’un investissement ou d’une propriété récréative.

Selon Stéfanie Cadou, courtier immobilier résidentiel, Royal LePage Village à Montréal, les combinaisons de cohabitation sont de plus en plus diversifiées de nos jours pour pouvoir accéder à la propriété, qui pour certains, signifie aussi de briser la solitude, un besoin qui a émergé pour plusieurs ménages durant la pandémie et qui est demeuré.

« La décision d’acheter conjointement avec de la famille ou des amis nécessite néanmoins une mure réflexion et la mise en place de règles de vie commune claires », prévient Mme Cadou. « La préparation d’une convention de cohabitation (idéalement notariée) peut être bénéfique pour veiller à ce que l’entente soit respectée par toutes les parties. Il sera aussi essentiel de prévoir l’aménagement d’espaces de vie privés et communs pour que tous les copropriétaires puissent poursuivre leur routine quotidienne respective sans empiéter sur celle des autres ».

Voici quelques points saillants du Sondage 2023 de Royal LePage sur les copropriétaires canadiens :

Près du tiers (32 %) des copropriétaires motivés par des défis liés à l’accessibilité financière ont acheté leur propriété après que la Banque du Canada a commencé à relever les taux d’intérêt en mars 2022.
Près des deux tiers (65 %) des copropriétaires canadiens déclarent être propriétaires d’une maison unifamiliale détachée.
56 % des copropriétaires possèdent conjointement une propriété avec leur(s) parent(s) ou beau(x)-parent(s), tandis que 18 % la possèdent avec leur(s) enfant(s) adulte(s).

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Commodités résidentielles: la majorité des Canadiens souhaitent vieillir à domicile AGENCE QMI

La majorité des Canadiens souhaitent vieillir à la maison en raison du coût financier élevé de la vie dans les établissements pour personnes âgées, selon une récente étude du courtier Royal LePage.  

Dévoilée vendredi, l’étude compilant les résultats d’un sondage auprès des professionnels de l’immobilier révèle que les personnes âgées préfèrent avoir la majorité des commodités au rendez-de-chaussée. 
 

L’écrasante majorité des sondés (94 %) affirme que l’achat d’une maison à proximité des membres de la famille constitue une priorité pour ce groupe d’acheteurs, alors que la proximité d’un hôpital et des services communautaires est primordiale pour 88 % des répondants. 

La présence de magasins et de restaurants à distance de marche et les avantages de la vie dans une copropriété sont également des facteurs à considérer pour le groupe démographie, selon 88 % et 84 % des experts sondés. 

En revanche, presque deux tiers (65 %) des répondants estiment que l’achat conjoint d’une copropriété avec les membres de la famille ne constitue pas une priorité pour cette catégorie d’acheteurs, selon l’étude de l’exploitant immobilier.

Une proportion de 38 % des experts sondés juge primordial le revêtement de sol antidérapant, alors qu’ils sont 42 % à avouer que leurs clients préfèrent avoir une entrée sans marche de la propriété et une baignoire à accès latéral.

«Au moment où le marché immobilier continue de voir la demande dépasser l’offre de propriétés à vendre, de nombreux baby-boomers songent à leur avenir en matière de logement, dont la possibilité de vieillir à domicile», a indiqué Stefanie Cadou, courtier immobilier résidentiel chez Royal LePage Village à Montréal. 

«L’option de vivre avec la famille dans une maison intergénérationnelle permet d’assurer un espace sécuritaire pour les doyens d’une famille, et bien souvent, d’exploiter un budget plus grand», a ajouté Mme Cadou.
Source: La Journal de Montreal 

La Journal de Montreal
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Des tablettes pour les aînés

...En moins d'un mois, la campagne « iPads pour RPA » conçue et dirigée par Lianas Service de transition pour aînés, en collaboration avec Partage-Action de l'Ouest-de-l'Île, a permis de recueillir plus de 14 000$. Cela a permis de fournir à 22 CHSLD et RPA des iPads gratuits et des supports d'accompagnement.
   Les iPads aideront le personnel de première ligne dans leurs efforts à améliorer la qualité de vie des résidents et de leur famille.

en savoir plus par La Presse
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En vedette dans les voisins de Westmount !

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Rénover la cuisine, le meilleur moyen d'augmenter le prix de vente d'une propriété

 Les vendeurs potentiels dépenseraient moins de 2,5 % de la valeur d'une maison sur des améliorations

 Selon un sondage pancanadien de plus de 750 professionnels de l'immobilier de Royal LePage, rénover la cuisine constitue l'amélioration résidentielle de choix et permettrait d'accroître la valeur d'une propriété de plus de 12,5 pour cent1. Ex aequo au deuxième rang, un sous-sol aménagé ou une nouvelle salle de bain peuvent augmenter la valeur d'une propriété de 2,5 pour cent à 12,5 pour cent, selon l'ampleur de l'investissement.

« Une nouvelle cuisine ou un sous-sol réaménagé peuvent élever la valeur d'une maison, mais seulement si le nouvel acheteur est interpellé par les résultats », souligne Stefanie Cadou, courtier immobilier chez Royal LePage Village, à Montréal.

« Si les propriétaires songent à mettre leur propriété sur le marché dans un avenir rapproché, ils devraient reconsidérer des rénovations telles que l'ajout d'une piscine, qui pourrait même diminuer le bassin d'acheteurs potentiels étant donné l'entretien que cela exige. »

L'ajout d'une piscine ou d'une terrasse est considéré parmi les améliorations les moins profitables pour accroître la valeur d'une propriété, limitant la valeur ajoutée à 2,5 pour cent.  

Pour les Canadiens cherchant à obtenir un conseil plus général quant à un tel investissement, la vaste majorité des experts sondés recommandent des rénovations à l'intérieur de la maison (95,0 %) plutôt que des rénovations extérieures (5,0 %).

« Faire l'acquisition d'une maison est un investissement important et les acheteurs potentiels tentent d'examiner la propriété de manière objective. Cela dit, il s'agit aussi d'une décision personnelle et quand un acheteur peut se projeter dans l'espace avec le style de vie souhaité, ils peuvent rapidement tomber sous le charme de la propriété », explique Mme Cadou. « C'est important d'en être conscient lorsque l'on entreprend des rénovations ou que l'on ajuste la décoration. La clé est de dépersonnaliser. »

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Invité à parler à la radio CJAD 800 am


         

Dans les coulisses!

   

 

Matt et moi travaillons fort à planter les signes